Quiconque possède un jardin ou une maison en France a probablement rencontré des rongeurs à un moment donné.
Mais s’agissait-il d’un mulot ou d’une souris ? Ou peut-être même d’un rat ou d’un campagnol ?
Plongeons-nous dans ce guide à travers dans les différences subtiles mais significatives entre le mulot ou souris, mais aussi le rat, pour vous aider à identifier correctement ces visiteurs de votre espace domestique ou naturel.
Souris ou mulot : les différences de ces rongeurs
Les souris, les mulots et le rat sont trois types de rongeurs qui peuvent être difficiles à distinguer à première vue, mais qui présentent des différences notables.
En termes d’anatomie, la Sylvestre a une queue longue et fine avec des petits poils, tandis que l’apodemus en a une plus courte et plus velue.
La musaraigne est souvent plus petites avec un pelage lisse, alors que le campagnol est plus robuste et peut avoir des poils plus épais.
Concernant leur habitat, la Sylvestre est très adaptables et peuvent vivre dans divers environnements, y compris les espaces humains comme les maisons.
Les mulot préfère les espaces extérieurs comme les jardins, les forêts et les champs, et sont moins enclins à s’installer près des humains.
Les comportements du rat et de la souris
Comportementalement, la différence entre les souris sont des créatures sociales qui vivent souvent en groupes et sont plus audacieuses dans leur exploration.
Les rats sont plus solitaires et timides, moins susceptibles de s’aventurer dans les espaces humains.
En ce qui concerne l’alimentation, le premier rongeur est omnivore opportuniste qui mange une grande variété de nourritures, tandis que les rats sont principalement herbivores, préférant les graines, les fruits et les légumes.
Enfin, en termes d’identification visuelle, la Sylvestre est généralement grises, tandis que les mulots peuvent avoir des teintes de brun.
Ces éléments clés vous aideront à identifier correctement ces rongeurs, que vous les rencontriez dans votre jardin ou à l’intérieur de votre maison.
Anatomie et apparence : la queue raconte tout
Que vous rencontriez un mulot une souris ou un rat, il est essentiel de savoir quel rongeur visite votre jardin ou votre maison pour prendre des mesures de gestion appropriées.
En matière d’apparence, d’habitat et de comportement entre ces deux espèces, ainsi qu’entre les rats et les campagnols, peuvent vous donner des indices importants pour une identification correcte et une éventuelle éradication.
En comprenant ces distinctions subtiles, vous serez mieux équipé pour les gérer dans votre espace, qu’il soit intérieur ou extérieur.
La domestique (Mus musculus) est souvent identifiée par sa petite taille et son pelage lisse. Elle est longue et fine, généralement couverte de petits poils.
Contrairement aux sylvaticus, la différence avec l’apodemus en présente une relativement plus courte et plus velue.
Leur apparence générale est également plus robuste comparée à la silhouette svelte.
Pour ajouter une couche de complexité, les rats arborent une queue encore plus longue et épaisse, se différenciant nettement à la fois du mulot ou souris.
Différence sur l’habitat : jardin ou maison ?
Le mulot ou souris ont une propension à s’adapter à divers environnements en France, y compris les habitations. Avec ces petits rongeurs sont souvent attirés par la nourriture et peuvent s’introduire dans des espaces incroyablement restreints pour accéder à un festin.
L’apodemus, en revanche, est souvent plus enclins à habiter les jardins et les espaces extérieurs. Ces créatures sont plus timides et préfèrent les milieux naturels aux environnements humains.
Les campagnols, qui peuvent également faire leur apparition dans les jardins, diffèrent encore par leur préférence pour les environnements humides et leur alimentation principalement végétale.
Comportement : sociaux ou solitaires ?
Les souris sont des créatures sociales qui vivent souvent en groupes, notamment dans les espaces domestiques. Leur caractère exploratoire les rend plus susceptibles de s’aventurer à l’intérieur des habitations.
Les mulots sont plutôt solitaires et timides. Bien que moins audacieux que les sylvaticus, ils sont tout de même capables d’une certaine curiosité, surtout lorsqu’il s’agit de chercher à manger.
Nourriture : Omnivores ou herbivores ?
Ces opportunistes sont souvent omnivores, mangeant tout ce qu’ils trouvent, de la nourriture humaine aux insectes.
L’apodemus, au contraire, sont principalement herbivores, préférant les graines, les fruits et les légumes que l’on peut trouver dans un jardin.
Différents types d’yeux
Ils présentent également des particularités qui peuvent aider à leur identification :
- Rat : Les rats en ont généralement petits par rapport à la taille de leur tête. Ils peuvent être de couleurs variées, mais ils sont souvent noirs ou marron foncé. Ils ont une vision médiocre et dépendent davantage de leurs autres sens comme l’odorat et l’ouïe.
- Souris : Elles ont des yeux relativement plus grands en proportion de leur mesure, ce qui leur donne une apparence un peu plus « mignonne » ou « innocente » à certains. Tout comme les rats, leur vision n’est pas particulièrement bonne, et ils comptent davantage sur leur odorat.
- Mulot : Proportionnellement similaires à ceux des sylvaticus. Ils peuvent avoir des noirs ou marron et, comme les deux autres rongeurs, leur vision n’est pas leur principal sens.
Mulot ou souris dans les yeux peuvent être subtiles mais sont un autre indice qui peut vous aider à distinguer ces espèces les unes des autres.
Les oreilles de ces rongeurs
Elles varient également quand on est un mulot ou souris et peuvent servir de critère distinctif :
- Rat : Ils ont des oreilles relativement grandes mais proportionnellement plus petites par rapport à leur tête. Elles sont souvent plus épaisses et moins translucides que celles des souris. Leur forme est généralement ovale.
- Souris : Elles se distinguent par leurs oreilles assez grandes en proportion à leur tête. Elles sont également plus fines et translucides. La forme chez la Sylvestre est souvent plus arrondie.
- Mulot : Celles de l’apodemus ressemblent généralement à celles de ces mammifères mais peuvent varier selon les espèces. Elles sont souvent de taille moyenne en proportion à leur tête et moins translucides que celles de la musaraigne.
L’observation du mulot ou souris peut donc fournir des indices supplémentaires lorsqu’il s’agit d’identifier ces différentes espèces.
Les rats, avec leurs oreilles plus épaisses et plus petites proportionnellement, contrastent clairement, qui en présentent des plus fines et proportionnellement plus grandes.
Mulot ou souris : des pattes de différentes tailles
La différence sur la structure des pattes peuvent également fournir des indices utiles pour leur identification :
- Rat : Ils en ont de robustes et fortes, adaptées à la fois pour la course et pour l’escalade. Les arrière sont sensiblement plus grandes que les avant. Leurs griffes sont également plus développées, ce qui leur permet de creuser efficacement.
- Souris : Elles en ont des plus fines par rapport à leur taille corporelle. Elles sont adaptées à une gamme de mouvements rapides et sont moins robustes que celles des rats. Elles ont également des griffes, mais elles sont généralement plus petites et moins adaptées au creusement.
- Campagnol : L’apodemus a des pattes qui sont proportionnellement similaires à celles des souris, mais peuvent être légèrement plus robustes en fonction de leur habitat naturel. Comme ces mammifères, leurs griffes sont plus petites et moins développées pour le creusement par rapport aux rats.
En résumé, mulot ou souris se distinguent par des plus robustes et leurs griffes plus développées, conçues pour un large éventail d’activités y compris le creusement.
Les souris ou mulots ont des pattes plus fines, plus adaptées à la course rapide et à l’agilité qu’au creusement ou à l’escalade.
La différence de couleur
Les couleurs du pelage est un autre indicateur qui peut vous aider à identifier ces différents rongeurs.
Les poils des rats peut varier considérablement en fonction de l’espèce, mais les plus courantes sont le brun, le gris et le noir. Certains, comme le rat albinos, peuvent même avoir un pelage blanc.
Les souris ont généralement des poils qui varient du beige au gris foncé, bien qu’il puisse également exister des mammifères albinos avec un pelage blanc. Le ventre est souvent plus clair que le reste du corps.
La couleur des mulots peut également varier, mais elle est souvent d’un brun terne à doré. Elle les aide souvent à se fondre dans leur habitat naturel en extérieur.
Notez qu’elle peut varier non seulement entre les espèces mais aussi au sein d’une même espèce en fonction de facteurs génétiques et environnementaux.
Toutefois, ces généralités sur la couleur peuvent servir de point de départ pour les différencier.
Mulot ou souris et rat : les différences flagrantes
Les rats, souris et mulots sont tous des rongeurs, mais diffèrent considérablement en taille, comportement et habitat.
Ils sont nettement plus grands, avec une queue épaisse et souvent dépourvue de poils.
Ils sont méfiants, s’adaptent à divers environnements, y compris les égouts et les zones proches de l’eau, et sont omnivores avec une préférence pour une alimentation variée, y compris la viande.
Les souris et les animaux sont plus petits, avec des queues plus fines. Le rat Dumbo est plus audacieux et peut vivre à l’intérieur et à l’extérieur, souvent près des humains, tandis que l’apodemus est plus timide et préfère les jardins et les champs.
Elles sont également omnivores, mais mangent principalement des grains et des légumes, tandis que les mulots sont souvent herbivores.
Ils vivent généralement plus longtemps, jusqu’à 2-3 ans, comparativement à environ un an pour cet animal.
La différence avec les rats sont souvent considérés comme une menace plus grande pour la santé humaine en raison de leur taille et de leur potentiel à transmettre des maladies plus graves, tandis que les souris ou mulots sont généralement moins dangereux mais peuvent aussi poser des risques sanitaires.
Mulot ou souris : la durée de vie
La durée de vie de ces animaux varie considérablement en fonction de plusieurs facteurs, y compris leur environnement et la présence de prédateurs.
En captivité, un rat peut vivre jusqu’à 2-3 ans, bien qu’elle soit souvent plus courte dans la nature en raison des maladies, des prédateurs et d’autres risques environnementaux.
Une souris peut vivre jusqu’à 1,5 à 2 ans. Tout comme avec les rats, leur espérance est généralement plus courte dans la nature, souvent autour d’un an ou moins, en raison de facteurs similaires tels que les maladies et les prédateurs.
Les mulots ont une espérance similaire à celle de la famille, qui varie généralement de quelques mois à un an dans la nature. En captivité, ils peuvent vivre un peu plus longtemps, mais des données précises sont moins disponibles.
La durée de vie d’un rat est donc un autre critère qui peut aider à différencier ce rongeur.
Les rats ont tendance à vivre plus longtemps que les souris ou mulots, surtout en captivité, tandis que la durée de vie de cet animal est souvent plus courte, en particulier dans des conditions naturelles.
Zoom sur l’extermination du rongeur
L’extermination du campagnol est un sujet sensible qui soulève des questions éthiques et environnementales, mais dans certains contextes, elle est considérée comme nécessaire pour prévenir la transmission de maladies et les dommages matériels.
Les rats husky étant plus méfiants, ils sont souvent plus difficiles à capturer.
Des pièges à mâchoires, des pièges à cage et des rodenticides sont souvent utilisés. L’utilisation de poison doit être maniée avec extrême prudence, car elle peut affecter d’autres animaux et même des humains.
Les souris étant plus curieuses, elles sont plus faciles à piéger. Des pièges à pression simples et des pièges adhésifs sont souvent efficaces. Comme pour la musaraigne, des rodenticides sont aussi disponibles mais doivent être utilisés prudemment.
L’élimination du campagnol est souvent réalisée à l’aide de pièges vivants ou de pièges à mâchoires. Les rodenticides, un exterminateur puissant peuvent également être utilisés, mais ils doivent être placés dans des zones où d’autres animaux ne peuvent pas y accéder.
Dans tous les cas, si l’extermination est considérée comme nécessaire, consultez des experts pour évaluer la situation et décider de la méthode d’exterminateur la plus sûre et la plus efficace.
De plus, des mesures préventives telles que le scellement des points d’entrée et l’élimination des sources de nourriture sont souvent recommandées pour éviter une infestation initiale.